Pourrissage de voiture
Alors là, elle l'aura bien cherché !
Ce matin, j'étais peinarde... bien tranquille, couchée sur un tapis de la petite dernière. Je pioncais, j'embêtais personne.
Et vla qu'elle débarque, me fait une ou deux caresses... je ronronne, confiante.
Et là : VLAN ! En fourbe, en traitresse... elle m'attrape et me jette dans la cage de transport.
J'aurais du me méfier... le matin ils avaient fermé l'accès à la chattière. J'avais pas le droit de sortir... j'aurais du me méfier.
Comm si ça suffisait pas, elle m'a mise dans la voiture... et emmené chez le gars-qui-sent-le-médicament... tout ça sous prétexte que j'ai une petite allergie de rien du tout. OK, j'ai des plaques, des croutes de partout et ça gratte, mais y'a quand même pas mort de chat non ?
Je vous rassure, j'ai bien montré que j'étais pas contente du tout. Tentatives de morsures, feulements, griffures...
La mignonne petite Ebène que je sais être s'était transformée en tigresse sauvage et inaprochable.
Pour finir, ils m'ont collé dans une cage oussque je pouvais plus bouger pour me faire une piqure dans les fesses ! OUCH ! ça fait mal ! bande de lâches ! s'en prendre ainsi à une mignonne petite minette sans défenses...
Du coup... pour le retour, je me suis vengée...
Comme ça, sur la route... une odeur nauséabonde est venue titiller les naseaux de la Grande-Rabat-Joie... elle a d'abord suspecté le petit truc... Pis elle s'est dit que dans ses pires remplissages de couches, ça sentait jamais aussi mauvais.
Elle a fini le chemin à deux doigts de vomir... ça aurait l'apothéose de ma vengeance ! dommage, elle a tenu bon, son estomac est resté en place.
Arrivée à la maison, elle se précipite pour m'ouvrir la cage, et constater les dégats : oui, c'est moi ! c'est bien moi qui ai empuanti ta voiture de malheur grâce à une bonne grosse diarrhée !
t'as plus qu'à laisser tout ouvert pour faire disparaitre l'odeur !
Quand à moi, je me sauve retrouver ma fierté dans un champ.
Et je ne vous salue point !