balade en guerre !
5h50... dehors, la nuit est encore présente, bien que l'on sente que l'aube soit à deux dogts de montrer le bout de son nez... au loin, de l'autre côté du lac, la lumière semble un peu plus claire.
C'est aussi l'heure à laquelle nous décidons d'aller faire notre promenade matinale, les chiens et moi (enfin... surtout moi ! eux, même s'ils sont contents d'aller promener, je vois bien que rester dormir leur conviendrait tout autant).
Comme tous les matins, direction Planeyse... Planeyse, c'est un immense terrain militaire, grand de plusieurs hectares, avec des prés à perte de vue où il est facile de lâcher les chiens ( si par hasard un agent de police de Colombier passe par ici : "mais moi je ne les lâxhe jamais monsieur ! c'est interdit !! allons...").
Donc le matin, c'est idéal pour leur permettre de se défouler.
Horis était en liberté (au bout de sa laisse monsieur l'agent ! je vous jure !), Maytook en conditionnelle (bah oui, le souci c'est que l'aube est l'heure idéale pour la chasse) au bout de sa longe. Nous avancions dans la pénombre, enfin... dans le noir. A vrai dire, à Planeyse, il fait souvent plus sombre qu'ailleurs puisqu'au éclairage public n'est installé.
J'étais sur le chemin, les chiens pas très loin dans les prés lorsque...
HALT !
Une voix puissante, guturale et autoritaire se fait entendre... Je n'ai vu personne !
STOP ! RESTE ! je lance à l'intention des chiens...
Au même moment, des projecteurs s'allument... figeant chiens (génial le coup des projo pour un super stop reste ! par évident à mettre en place, mais efficace !) et moi-même sur place.
Eblouie par la brusque lumière, je ne vois pas tout de suite ce qui se passe... mais très rapidement, les choses deviennent plus claire.
A ma droite, une ligne de sacs-à-dos bourrés de matériel, casques et autres gourdes... A ma gauche, des soldats allongés sur le sol, fusil au poing... Et tout autour des véhicules et des instructeurs...
Une phrase à la musique interrogative m'est lancée en sweichderdutch (pas certaine de l'orthographe ! ça veut dire suisse allemand en langue civilisée)... ma réponse étant un vague
Euh ??? plein d'intelligence.
Et oui... sans le savoir, nous venions de pénétrer une zone d'exercice militaire... un truc interdit il parait. Oups... bon, bah, on a pas trainé et on a filé voir ailleurs si on y était.
Bonne journée !
C'est aussi l'heure à laquelle nous décidons d'aller faire notre promenade matinale, les chiens et moi (enfin... surtout moi ! eux, même s'ils sont contents d'aller promener, je vois bien que rester dormir leur conviendrait tout autant).
Comme tous les matins, direction Planeyse... Planeyse, c'est un immense terrain militaire, grand de plusieurs hectares, avec des prés à perte de vue où il est facile de lâcher les chiens ( si par hasard un agent de police de Colombier passe par ici : "mais moi je ne les lâxhe jamais monsieur ! c'est interdit !! allons...").
Donc le matin, c'est idéal pour leur permettre de se défouler.
Horis était en liberté (au bout de sa laisse monsieur l'agent ! je vous jure !), Maytook en conditionnelle (bah oui, le souci c'est que l'aube est l'heure idéale pour la chasse) au bout de sa longe. Nous avancions dans la pénombre, enfin... dans le noir. A vrai dire, à Planeyse, il fait souvent plus sombre qu'ailleurs puisqu'au éclairage public n'est installé.
J'étais sur le chemin, les chiens pas très loin dans les prés lorsque...
HALT !
Une voix puissante, guturale et autoritaire se fait entendre... Je n'ai vu personne !
STOP ! RESTE ! je lance à l'intention des chiens...
Au même moment, des projecteurs s'allument... figeant chiens (génial le coup des projo pour un super stop reste ! par évident à mettre en place, mais efficace !) et moi-même sur place.
Eblouie par la brusque lumière, je ne vois pas tout de suite ce qui se passe... mais très rapidement, les choses deviennent plus claire.
A ma droite, une ligne de sacs-à-dos bourrés de matériel, casques et autres gourdes... A ma gauche, des soldats allongés sur le sol, fusil au poing... Et tout autour des véhicules et des instructeurs...
Une phrase à la musique interrogative m'est lancée en sweichderdutch (pas certaine de l'orthographe ! ça veut dire suisse allemand en langue civilisée)... ma réponse étant un vague
Euh ??? plein d'intelligence.
Et oui... sans le savoir, nous venions de pénétrer une zone d'exercice militaire... un truc interdit il parait. Oups... bon, bah, on a pas trainé et on a filé voir ailleurs si on y était.
Bonne journée !