Les moutons...

Publié le par les Scroumpfs

Ah ! les moutons...
Les hôtes envahisseurs de Planeyse... Ils sont beaux, tous ces moutons noirs, blancs, jeunes ou vieux... vraiment il sont beaux. Et ce troupeau laissé en permanence, ou presque, en liberté donne un côté pasteural on ne peut plus sympathique à ce terrain militaire qui commence à connaître la trêve hivernale.

Mais alors, ces moutons... qu'est-ce qu'ils me causent comme soucis !

Tout à l'heure, j'étais en train de travailler avec les chiens (cette marche au pied, yeux dans les yeux... elle nous en file du boulot !), lorsque je vois une dame qui se promenait. les moutons, sans doute à cause de la pluie, étaient au chaud dans leur bergerie. Nulle trace du troupeau, mais de nombreuses de son passage.
Une quarantaine de moutons, aucun doute, cela vous crée un champ de mines sur un terrain militaire !

Et cette dame marchait, insouciante, profitant de la tranquilité de l'endroit, malgré la pluie légère. Soudain...

Un cri !

Je me retourne, et voit la dame par terre, se massant la cheville.
J'accours vers elle, des fois que je puisse servir à quelque chose, avec bien entendu, les Scroumpfs sur les talons.

Et là, j'entends la dame commencer à m'insulter, moi et mes chiens... surprise, je lui demande la raison de son courroux. Et m'aperçois au même moment de la raison de sa chute.... La pauvre malheureuse a glissé... et ce n'est pas l'herbe mouillée qui aura provoqué la chute... oh non !
Mais la pauvre dame a glissé sur une crotte de mouton !

Et là, j'ai tout entendu sur les chiens et leurs déjections, et sur la honte d'en voir autant à cet endroit, sans doute à cause de proriétaires comme moi, complètement irresponsables, et qui devraient être dénoncés... je vous fait cadeau de la suite qui n'était guère plus aimable...
Moi qui possède des stocks de sacàcaca suffisants pour ouvrir un magasin !

Je tente d'expliquer à la dame que toutes ces crottes n'appartiennent pas à des chiens, et encore moins aux deux miens (d'ailleurs, je les imagine mal crotter plusieurs centaines de fois en l'espace d'une heure de temps....).
je lui parle des moutons... du troupeau... des mines...

Elle bondit, m'insultant presque en me traitant de menteuse et de lâche... comment accuser des moutons absents alors qu'ici il n'y a que moi et mes chiens ?!

Bref... j'ai fini par partir, sans l'aider à se relever...

Pour croiser, quelques dizaines de mètres plus loin, un mouton isolé, qui avait du s'échapper de sa bergerie... L'animal, face aux deux chiens prit la fuite en courant, attisant immédiatement un instinct de prédation bien ancré dans le cerveau et les gènes de mes deux fauves sanguinaires et affamés.
Je les vois partir, imagine déjà la suite, une morsure, pourquoi pas, sur un jarret de l'animal laineux et tous les problèmes qui s'ensuivraient...
Je tente un rappel, sans espoir...
et là...

petite victoire personnelle...

Horis a immédiatement fait demi-tour...
Maytook s'est juste arrêté, regardant l'ongulé partir en courant, a hésité et... est revenu au galop vers moi !

Ah... les moutons....

Publié dans râleries

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